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Douze portraits en buste d’hommes et de femmes sont agencés sur ce tableau. Certaines représentations s’avèrent particulièrement fines et minutieuses : des mèches de cheveux, moustaches, des broderies de vêtements ou des détails de coiffes se distinguent. L’ensemble est mis en valeur sur un fond noir au sein d’un cadre façon écaille plus récent.


Il s’agit sans doute d’un portrait collectif d’une famille bourgeoise du XIXe siècle. Au verso du cadre sont d’ailleurs inscrits les noms et les dates des personnes portraiturées : plusieurs dates s’échelonnent ainsi de la toute fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle (1903 étant la date la plus récente), ce qui permet de dire que le tableau rassemble 3 à 4 générations.

A cette époque, la bourgeoisie est friande de portraits. Cet engouement se justifie comme un moyen de construire une généalogie par l’image et finalement, de légitimer son rang. Quant à la technique, il convient de noter en bas de la légende la mention suivante : « les portraits en ivoire ont été taillés dans des sections de billes de billard et ceux en os dans des jetons ». Cette mention aussi extraordinaire que rare nous permet de relier la tabletterie à l’art du portrait.