Une peau pâle, pure et éclatante a longtemps été une des caractéristiques du canon de beauté occidental. Synonyme de réussite sociale et de condition élevée, elle prouve que la personne ne travaille pas sous le soleil, aux champs par exemple. Ainsi, pour préserver un teint parfait, les dames du monde s’abritaient sous leurs ombrelles lors de leurs promenades quotidiennes.

Tout comme les pommeaux de cannes ou les manches de parapluies, ceux des ombrelles font partie des grandes productions de tabletterie qu’on tend à oublier aujourd’hui. Les artisans-tabletiers en réalisaient en os, ivoire, écaille, corne ou bois principalement.

Le modèle présenté ici, conçut au XIXe siècle, se compose d’un manche en ivoire minutieusement sculpté d’une guirlande de roses torsadée. L’embout supérieur, d’où partent deux glands de passementerie, comporte un décor similaire.
La toile protectrice du soleil est en soie et dentelle blanche. Elle est recouverte d’une dentelle noire ornée de fleurs et de feuilles rappelant les motifs décoratifs du manche.

Notons enfin que ce dernier est repliable, permettant de réduire l’encombrement de l’accessoire lorsqu’il n’est pas utilisé et faciliter ainsi son rangement lors des voyages.