La trieuse automatique se répand pendant l’entre-deux guerres. Construite sur le modèle des trieuses agricoles, elle permet de classer les pions en fonction de leur épaisseur. Elle se constitue de deux cylindres qui tournent sur eux-mêmes à l’aide d’un moteur. Les pions y sont déversés par l’intermédiaire d’un entonnoir pourvu d’un bec verseur oscillant.

Les plus fins tombent directement dans les premiers caissons en contrebas. Les autres suivent l’inclinaison des cylindres qui s’écartent vers le bas pour laisser ensuite tomber les plus épais. Ces trieuses, comme beaucoup d’autres machines adaptées au travail des tabletiers, étaient fabriquées à Méru où il y avait deux entreprises de mécanique.